Fleuron actuel de la gamme Fiat, la 500 électrique passe des status de voiture de première nécessité dans les années 50 et de citadine chic la plus abordable des années 2010 à celui de symbole de la révolution électrique italienne, en version compacte. Tout est neuf, sauf le charme espiègle intemporel de toutes les Cinquecento. Avec ses 3,63 mètres, la 500 électrique reste très compacte, et malgré un empattement légèrement plus important, l'espace intérieur sur la banquette arrière reste limité (cette 500 n'est d'ailleurs que quatre places). Toutefois, en plus de la version fermée et du "cabrio", il existe désormais une version 3+1, qui assure un accès plus facile à l'arrière grâce à une petite porte suicide sur le trottoir. Le coffre est tout aussi petit que dans la génération précédente : 185 litres. A l'avant, la meilleure position de conduite est immédiatement perceptible, et la finition et le choix des matériaux ont également fait un bond en avant. La nouvelle plate-forme améliore à la fois la stabilité et le confort. En mode Sherpa, la 500 se prête à la conduite sur une seule pédale, mais ce mode ne fonctionne que jusqu'à 80 km/h. La version d'entrée de gamme se limite à un moteur de 70 kW et à une batterie de 24 kWh, suffisants pour une autonomie très modeste - et théorique - de 180 kilomètres. Les autres versions, en revanche, sont nettement plus polyvalentes avec leur moteur électrique de 87 kW, mais surtout avec leur batterie de 42 kWh et leur autonomie WLTP de 330 kilomètres. Leur onduleur triphasé peut recharger une batterie vide en un peu plus de quatre heures sur un point de charge de 11 kW, tandis qu'un chargeur rapide de 85 kW peut la recharger. La Fiat 500 électrique conserve tout le charme de sa devancière, mais en comparaison, elle a clairement gagné en maturité - cela se voit tant à l'intérieur qu'en conduite. Avec sa grande batterie, il offre également un rapport prix/portée très intéressant.